Etat de stress post traumatique
« A la suite de graves commotions mécaniques, de catastrophe de chemin de fer et d’autres accidents impliquant un danger pour la vie, on voit survenir un état qui a été décrit depuis longtemps sous le nom de névrose traumatique » Sigmund Freud
Au XX ème siècle, cette maladie mentale est intimement liée à la notion de guerre grâce notamment aux études de psychiatrie militaire. Elle fut successivement appelée au cour des différentes guerres « cœur irritable », « traumatisme lié aux bombardements » ou encore « épuisement au combat ». Ce n’est finalement qu’à la suite de la guerre du Viêt Nam que l’expression « syndrome de stress post-traumatique » (SSPT), encore visible aujourd’hui, est utilisée. En 1980, l’appellation d’état de stress post-traumatique (ESPT) est intégrée et définit au sein à cette époque du DSM III, (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorder 3ème édition) dans la catégorie des troubles anxieux, puis en 1992 du CIM 10 (Classification Internationale des Maladies 10ème édition). C’est à cette période que le diagnostic de l’ESPT s’est élargit pour englober des traumatismes plus seulement liés à la guerre, comme par exemple des accidents de la circulation, des catastrophes naturelles, des abus sexuels… Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) se sont développées dès la fin des années 50 dans les pays anglo-saxons et de l’Europe du Nord. Elles s’implantent d’abord dans les pays développés et arrivent en France au début des années 70. Le premier ouvrage publié en Français à ce sujet est