Etat des lieux de l'economie israelienne
Cette « nouvelle » économie israélienne a démontré sa résistance face à la crise financière de 2008 qui a secoué la plupart des pays développés et ce notamment grâce à une politique budgétaire et monétaire rigoureuse.
Cependant, malgré des indices macroéconomiques au beau fixe, le pays doit aujourd'hui faire face à un nouveau ralentissement des économies mondiales ainsi qu'à l'une des plus grandes crises sociales de son histoire. Les inégalités se creusent, et le taux de pauvreté du pays est l'un des plus élevés des pays membres de l'OCDE.
L'économie israélienne saura t-elle relever ces nouveaux défis aussi bien conjoncturels que structurels?
Alors que le FMI vient de réduire fortement ses prévisions de croissance pour 2011- de
2,5% à 1,5% aux Etats-Unis, de 2% à 1,6% pour la Zone Euro - tous les indicateurs macroéconomiques de l'économie israélienne sont au vert : prévisions de croissance à la hausse (4,8% contre 3,8%), taux de chômage en baisse constante (5,4%1, niveau le plus bas depuis 28 ans), anticipations inflationnistes entre 2 et 3%.
Autre bonne nouvelle pour l'économie israélienne : en septembre 2011, l'agence de notation Standard & Poors a salué "une croissance forte et une gestion prudente sur les dossiers macro-économiques" en relevant la note de sa dette long terme au niveau " A+ ".
L'économie israélienne reste cependant très dépendante des économies occidentales
(33% de ses exportations vers les Etats-Unis et 32% vers l'Europe). Le pays va donc devoir faire face aux conséquences de la récession mondiale sur son commerce extérieur.
De fait, le ralentissement mondial se répercute déjà sur ses exportations: en août, les exportations de marchandises ont