ethique clinique
2 mars 2013|
Bilan du droit d’option des infirmiers spécialisés de la FPH
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ETHIQUE CLINIQUE, RELATION SOIGNANT SOIGNÉ
Accompagner la personne en fin de vie
Recommandations de la Conférence de consensus ANAES 2004.
23 août 2008
Accompagner la personne en fin de vie c’est reconnaître et respecter ses droits, son histoire, sa situation sociale, sa culture, sa spiritualité et ses attachements. L’accompagnement est un processus dynamique qui engage différents partenaires dans un projet cohérent au service de la personne, soucieux de son intimité et de ses valeurs propres.
Le devoir d’accompagnement a valeur de civilisation, de culture, de sociabilité. Il touche au principe même du « vivre ensemble », du lien social exprimé par des solidarités concrètes. Il engage l’ensemble de la société dans son exigence de non-abandon. Le législateur a consacré les responsabilités collectives à l’égard de la personne en fin de vie dans la loi n° 99-477 du 9 juin 1999 visant à garantir le droit à l’accès aux soins palliatifs, et dans la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé.
L’accompagnement en fin de vie ne se limite pas à l’approche spécifique de la phase terminale, mais il concerne la continuité du cheminement de la personne dans sa maladie. Il ne concerne pas exclusivement les professionnels de santé dans la mesure où y sont notamment associés les membres d’associations de bénévoles qui représentent la cité.
L’accompagnement relève donc également de la démarche globale des soins de santé ainsi que de considérations relatives aux approches de la fin de la vie et de la mort dans la société. Relevant de compétences, de savoirs, d’expertises et de pratiques établis, l’accompagnement ne se limite pas pour autant à la technicité d’actes de soin ou au soutien psychologique des personnes.
L’accompagnement est une démarche dynamique et