Ethno-cosmetiques
Un marché méconnu
Les peaux noires sont celles qui enregistrent une activité intense de ce pigment qu’est la mélanine. Chaque être humain en est doté, il s’agit juste d’une question d’expression. Plus il est exposé au soleil, plus la mélanine s’exprime en jouant son rôle de filtre solaire. Ainsi les peaux noires présentent des spécificités qui commencent peu à peu à être prises en compte, du moins en Europe. Il est cependant possible d’avancer quelques chiffres.
Softheen-Carson, la filiale « ethnique » de l’Oréal estime que sa cliente potentielle dépense trois fois plus, hors coiffure, que la Caucasienne (Blanche, ndlr). On estime par ailleurs qu’une femme noire utilise neuf fois plus de produits capillaires, sept fois plus de maquillage et cinq fois plus de produits de soin q’une femme blanche dans les mêmes conditions. Les femmes noires auraient une nette préférence pour les produits embellissants comme le maquillage ou, de façon marginale, les produits éclaircissants dont raffolent les femmes africaines. Une situation qui explique la présence de petites marques sur le segment, par ailleurs inondé par une multitude de marques américaines.
Ethno-cosmétique : un coup marketing
La grande nouveauté que les grands groupes ont apporté à ce segment est leur intérêt. Un intérêt qui semble hautement valoriser la cible concernée, jusqu’ici