Etranger - Albert Camus Le procès
Outil d'analyse :
Relevé :
Interprétation :
Indication de temps
L'après-midi
L'air épais
Ici, nous pouvons voir que la scène se déroule durant l'après-midi et qu'il y règne une chaleur étouffante.
Première phrase ironique, Parallélisme de construction
Les grands ventilateurs brassaient toujours l'air épais de la salle et les petits éventails multicolores des jurés s'agitaient tous dans le même sens.
Les jurés sont assimilés à des ventilateurs brassant l'air. Ils apparaissent comme des spectateurs
Satire du discours de l'avocat
La plaidoirie de mon avocat me semblait ne devoir jamais finir. À un moment donné, cependant, je l'ai écouté
Meursault trouve le temps long . Il y a une tentative de la part du personnage de s'intéresser à son procès.
Emploi de pronom personnel « Je » + Gradation parce qu'il disait : « Il est vrai que j'ai tué. » Puis il a continué sur ce ton, disant « je » chaque fois qu'il parlait de moi.
L'avocat se substitue à Meursault le réduisant au silence. Cela étonne Meursault qui n'est pas familier à l'univers judiciaire. Il interprète cela comme une volonté de « l'écarter encore de l'affaire », de « le réduire à zéro », de « se substituer à [lui] » L'accusé se sent déposséder de son identité
Modalisateurs (verbes, adverbes, expression)
J'étais très étonné. Je me suis penché vers un gendarme et je lui ai demandé pourquoi. Il m'a dit de me taire
Montre que c'est quelque chose d'inhabituel pour Meursault. Les modalisateurs montre que le locuteur doute sur la réalité qu'il rapporte. Le personnage a du mal a comprendre ce qu'il se passe . Les tournures verbales montrent qu’il n’est pas certain de la justesse de son interprétation de la scène et se refère aux gendarmes en lui posant la question, il se positionne en spectateur étranger de la scène, qui essaye de comprendre sans y parvenir réellement.
et, après un moment, il a ajouté : «