Acte I un acte d’exposition

I/ Cadre spatio-temporel
A/ Des lieux, des moments diversifiés, des personnages variés
Sc1 Un jardin clair de lune (romantisme)
Sc2 une rue le point du jour masques (carnaval) : marchands écoliers un bourgeois et sa femme (duo) soldat la foule le duc Salviati Louise Strozzi Julien Salviati, seigneur Corsini, Lorenzo déguisé
Sc 3 sc d’intérieur : chez le marquis cardinal marquise marquis et son fils
Sc 4 cour du palais : duc Valori (prêtre) Sire Maurice qui se dispute avec Lorenzo
Sc 5 devant l’église des femmes diverses, les marchands deux bourgeois, officier allemand, Salviati , le prieur (strozzi)
Sc 6 : extérieur bord de l’Arno : soleil couchant marie Soderini (mère de L), Catherine (sa tante), les bannis
24h pour l’acte un ; une dernière scène qui corrobore la 1ere : Florence kaléidoscopique, ville de débauche où règne l’autorité ducale appuyée par les allemands

B/ Des personnages variés
Des duos : scène1 : le duc /Lorenzo
Le Duc 1er à parler ; voc très familier, voire grossier il fait un froid de ts les diables/ il jure : entrailles du pape sacrebleu « c'est en vertu des hallebardes qui se promènent sur la plate-forme qu'un bâtard, une moitié de Médicis, un butor que le ciel avait fait pour être garçon boucher ou valet de charrue » orfèvre
Lorenzo à son service, débauché cf 26 décrit par le cardinal et sire Maurice : modèle titré de la débauche florentine
La pièce s'ouvre sur un duo, le duc Alexandre de Médicis, qui règne sur Florence, et son cousin Lorenzo, qui se présente ici tout d'abord comme un complice, voire un valet. Ce dialogue peut tout d'abord évoquer le traditionnel couple maître-valet omniprésent dans la théâtre français. Pourtant rapidement le volume respectif des répliques, le niveau de langue et les thèmes abordés indiquent que cette hiérarchie ne tient pas : le duc jure « entrailles du pape », « sacrebleu », parle trivialement d'argent « je suis volé d'un millier de ducats » ou de son corps