Devenir mère, changer de profession ou de conjoint, avoir la garde de son enfant retirée, perdre son emploi, partir en retraite, émigrer : ce sont autant de changements importants de statut personnel voire de statut social qui appellent des réaménagements identitaires – qui sont plus ou moins faciles à surmonter pour les femmes accueillies au CIDF parce qu’elles sont désorientées.

En ce sens, le CIDF est un lieu «ressource » synonyme de source d’information et de communication.

I – Présentation de la structure

1.1 Le réseau des CIDF :
L’ensemble des CIDF constitue un réseau associatif agissant sur les plans : national, régional et local. Ces structures sont considérées comme des lieux d’accueil, d’écoute, et d’orientation ; mais aussi comme services de consultation (d’informations), de conseil, d’accompagnement ou de suivi individuel ou collectif.

Leurs actions sont sous-tendues par un certain nombre de valeurs, comme : convivialité et disponibilité de l’écoute, professionnalisme, volonté d’accompagner sans assister (autonomie des personnes), personnalisation ; mais aussi : confidentialité, impartialité et principe de neutralité, gratuité.

Suivant la présentation de la structure nationale, 120 CIDF, au total, sont coordonnées par le CNIDFF qui agit sous la haute autorité du ministre de l’Emploi et de la Solidarité en charge des Droits des Femmes. (Source : www.infofemmes.fr )

1.2 Evolution de la demande au sein du réseau :
Elle est à l’image de l’évolution de la condition féminine où les femmes veulent devenir des personnes capables de faire des choix : de décider !

La demande s’est d’abord tournée vers des questions de Droit : pour les femmes qui veulent assurer leur existence juridique propre.

Puis, ce sont les questions de protection sociale et celles relatives à la recherche d’emploi qui prennent de l’ampleur : pour les femmes qui veulent assurer leur pouvoir d’achat (autonomie économique.)

La demande sur