Le chapitre 16 intitulé « psychanalyse et psychiatrie » marque le début de la troisième partie d' Introduction à la psychanalyse, de Freud. Après s'être intéressé aux conceptions psychanalytiques des actes manqués et des rêves, Freud aborde désormais les phénomènes névrotiques. Au cours des chapitres précédents, Freud a tenté de désamorcer les doutes et objections qui auraient put lui être posé. Ici, il demande au lecteur d'admettre son incompétence vis a vis de ses connaissances pauvres des phénomène névrotiques. En effet en dehors du cadre médical, « les phénomènes névrotiques [nous] sont étrangers ». Il propose au lecteur de « laissé lentement » murir en lui la conception psychanalytique, sans forcement y croire, ni la rejeter. Afin de s'en faire une idée la plus objective possible. Il déclare ses convictions vis à vis de celle-ci en avançant ses vingt-cinq années d'expérience en la matière, et de travail « intensif et approfondit ». Pour entamer sont discours, il commence par présenté une action symptomatique qu'il a put observé chez de nombreux patients : la porte séparant la salle d'attente de son cabinet était capitonné. Cependant, certain patients ne prenaient pas la peine de la fermé quand la salle d'attente était vide, mais comprenait qu'il était dans leur intérêt de le faire lorsque d'autre personnes attendaient en salle. Il avance que « la négligence du patient n'est ni accidentelle, ni dépourvut de sens et même d'importance car ainsi que nous le verront elle illustre son attitude a l'égard du médecin ». En effet a ses yeux, cet actes serait une sorte de vengeance de la part du patient, qui avide de « célébrité médicale » était près a accorder une admiration trop importante au psychanalyste, et se voit déçu d'une salle d'attente vide. Ce geste consisterait en du mépris a l'égard du médecin. Cette action a un sens, un mobile, une intention, mais se déroule en dehors de la conscience de celui qui l'accomplit. Il met ensuite en parallèle cette action