Etude comparative (dom juan, le festin de pierre)
Il semble que l’œuvre « Dom Juan » de Molière soit une pièce susceptible d’être réécrite et réinterprétée. Beaucoup d’auteurs tels que Thomas Corneille ont réécrit cette pièce de sorte que celle-ci ne déplaise plus à l’Eglise, d’autres encore comme Charles Baudelaire ont imaginé une suite à la mort de Dom Juan. Quels sont les éléments présents dans le dénouement qui permettent l’ouverture de celui-ci ? Nous allons voir quels éléments sont susceptibles d’être modifiés dans cette pièce. Tout d’abord, les éléments surnaturels, ou plutôt l’unique élément surnaturel qui est, en l’occurrence, la Statue du Commandeur et ses agissements. Ensuite, nous évoquerons plus particulièrement la mort de Dom Juan et son comportement face à la Statue. Puis nous terminerons avec le personnage de Sganarelle, le valet de Dom Juan.
Dans « Dom Juan » de Molière, la Statue ne dégage pas une image terrifiante que l’on pourrait craindre, au contraire, il semble qu’elle utilise la douceur et la gentillesse pour arriver à ses fins. Dom Juan a l’air de lui accorder sa confiance à la suite de la réplique « Donnez-moi la main », sachant qu’il lui donne sans hésitation. L’attitude de la Statue est un élément qui peut être retouché, comme dans « Le Festin de Pierre » de Thomas Corneille où la Statue suscite la pitié. On le remarque suite à la réplique suivante de Sganarelle « Je suis à vos genoux, Madame la statue, ayez pitié de nous ».
On constate que le discours de la Statue est une chose également susceptible d’être mofidiée. Par exemple dans « Le Festin de Pierre », les propos de la statue sont d’autant plus agressifs que dans la version originelle. On engendre des exclamations telles que « Tremble ! », et « Détestable ! » tandis que dans la vraie version, la statue se contente d’expliquer la raison du châtiment de Dom Juan. De plus, les agissements de la Statue ont également droit à