Etude de cas bioria
Pour ce cas, nous admettrons que l’entreprise Bioria est une entreprise française.
L’entreprise Bioria, multinationale dans l’agroalimentaire souhaite réduire ses coûts de transports en s’implantant sur des marchés émergents. Elle conclut un accord avec une entreprise située en Roumanie. Néanmoins, cette coentreprise est sujette à certains risques :
• Les tiers risquent de perdre confiance en cette coentreprise. En effet, l’entreprise roumaine amène ses dettes à hauteur de 40 millions d’euros ; les investisseurs seront réticents à investir dans cette coentreprise. Or, ce partenariat nécessite des investissements notamment en termes d’immobilisations, de matériels sophistiqués pour la préparation des produits laitiers, de laboratoires, etc… … De plus, l’image renvoyée par cette coentreprise située en Roumanie risque d’impacter très fortement l’opinion des consommateurs, l’entreprise Bioria risque de voir son image de marque se dégradée dans le monde entier.
• Les risques liés à l’hygiène et à la sécurité des aliments pourraient être des problématiques auxquels serait confrontée l’entreprise Bioria. En effet, le secteur des produits lactés requiert une certaine hygiène quant au traitement des produits laitiers. En France, l’innocuité des aliments est primordiale dans la préparation des produits alimentaires, et d’autant plus celle des produits lactés. Or, les normes d’hygiène et de sécurité des aliments en Roumanie doivent différer quelque peu des normes appliquées en France.
• Ce risque lié à la sécurité amène donc un nouveau risque qui est le risque lié au détournement de marchandises. En effet, les entreprises françaises sont, en général, dotées d’un système de sécurité quant à l’entrée et à la sortie de marchandises dans les entrepôts. Mais, on ne connaît pas les normes de sécurité mises en place dans les entreprises roumaines. Cela risque de mettre en péril la bonne marche de cette coentreprise.
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