Etude de cas lee cooper
Quelle stratégie la marque doit-t-elle mettre en place afin de séduire les jeunes urbains ?
I – L’analyse externe : le marché du jean
Les profits sont alléchants. Le marché du jean est colossal : 55 milliards de dollars US (en 2003). Chaque année, un jean est acheté pour chaque ensemble de trois individus vivant sur Terre.
Produit de mode à part entière puisqu’il se démocratise en 1973 en devenant un bien de grande consommation.
1. Opportunités
- Le jean à une très forte notoriété. En effet, depuis 1973, il s’est imposé comme un bien de grande consommation.
- Le jean est présent dans toutes les gammes de produits, allant du jean basique à un jean de haute couture
- Ce marché est en constante évolution. En effet, on retrouve de plus en plus de nouvelles apparences de celui-ci : nouvelles teintes, nouvelles coupes…
- 70% des consommateurs ne savent pas quelle marque acheter lorsqu’ils rentrent dans un magasin. Le consommateur arrive donc moins avec une idée en tête, il sera donc peut-être plus facile de le séduire que s’il avait déjà prévu la marque qu’il compte acheter.
- Le marché du jean se décline avec les shorts, veste et jupes
- Tendance : renouement avec l’authenticité et certaine élégance
2. Menaces
- Le marché est en stagnation. En effet, des marques telles que Levi Strauss se sont installées dans des grandes surfaces et donc à moindre prix. De plus, il n’y a pas de nouveautés marquantes (tel est le constat des détaillants)
- D’autres matières, moins chères, menacent le jean. La toile de coton, notamment, exerce à la fois une pression sur les prix et prend davantage de parts de marché. On assiste donc à une baisse des ventes en volume et en valeur.
- Les consommateurs exercent eux aussi une pression sur les prix puisque même si le jean est beau, ils n’achètent