Etude de cas saint honoré
1/ Le marché de l’horlogerie
Après des années 2000 plutôt moroses, le marché de l'horlogerie, et plus précisément celui des montres, redémarre depuis deux ans. L'embellie du marché s'explique grâce au secteur du luxe, malgré la concurrence asiatique et la contrefaçon qui représenterait 4 à 7 % du commerce mondial.
En France, on consomme chinois et suisse
La consommation apparente (production + importations - exportations) pour le segment des montres est estimée à 435 millions d'euros hors taxes en 2006, soit 16 % de mieux que l'année précédente. Mais cela représente 28,2 millions de pièces, soit 8 % de moins qu'en 2005. A l'évidence, le marché monte en gamme.
C'est la Chine qui comptabilise le plus grand nombre de montres vendues dans l'Hexagone : 67 % du total. Cependant, la majeure partie du chiffre d'affaires réalisé auprès des consommateurs français bénéficie à la Suisse (71 %), historiquement reconnue pour la qualité de ses montres. La part de la France en valeur n'est, quant à elle, que de 4 %. La consommation en France : origine des produits pour 2006
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Une production horlogère française à la traine
En 2006, la production horlogère française - qui comprend à la fois les montres, les composants, les bracelets en cuir et l'horlogerie gros volumes - est en effet de plus en plus délocalisée. Ainsi, les exportations directes de produits fabriqués en France se résument à seulement 28 % de l'export total. C'est neuf points de moins qu'en 2005. Plus précisément, la production de montres n'a crû que de 1 %, à 76 millions d'euros l'année dernière.
Quelques chiffres clés
En France les ventes tournent aux alentours de 5,4 milliards d’euros TTC.
Le chiffre d’affaires horlogerie représenterait 320 millions d’euros HT dont 80 millions d’euros HT pour les montres.
Répartitions des ventes d’horlogerie-bijouterie en valeur en 2007
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Evolution des ventes de montres en valeur et en volume par tranche