Etude de cas sur la distribution au maroc
Description :
Depuis le début des années 90, le secteur d'ameublement connaît un boom spectaculaire, comme en témoignent les chiffres de la division des échanges extérieurs à l’Office des changes. L'apparition d'une classe sociale moyenne à tendance moderne et ayant des goûts plus au moins uniformes, a assuré au secteur de meubles une demande importante. En outre, ce marché qui est de loin arrivé à maturité, demeure emporté par le boom de l'immobilier qui se porte comme un charme.
1-1- Les intervenants : On déterminera les intervenants sur le marché mobilier selon le type de meuble :
- Meuble de maison : C’est une classe moyenne avec un pouvoir d’achat de plus en plus grand qui marque les règles de consommation. Une européanisation des goûts se produit avec des tendances des pays comme la France, l'Italie ou l'Espagne. Le logement marocain standard se caractérise comme étant un logement de grandes dimensions, en rôdant les 120 m, avec des vastes salons, hauts plafonds, un ou deux salons marocains, de deux salles de bains, d'une cuisine et deux ou trois chambres, tout cela en fonction du pouvoir d'achat. Jusqu'à présent prédominait le meuble auxiliaire à caractère artisanal et la production nationale, tendance qui a changé avec cette européanisation des goûts. Le mobilier de style classique, était à la charge des artisans marocains qui les effectuaient exclusivement dans leurs ateliers. Le salon, est le coeur du logement. C'est appelé le « taqlidi » ou salon Marocain, il est caractérisé par l'existence de "mdarbas" ou divanes adossés le long de la paroi, et dont le soutien est formé par des coussins. Au moment de fournir ces salons, les consommateurs exigent généralement des modèles exclusifs et à caractère artisanal. Ils utilisent le salon type européen uniquement quand le pouvoir d'achat sera plus élevé. Il est composé d’une table