Etude de cas
1. Urbanisation : a) Exode rural :
En France, l'exode rural a conduit les Français à quitter les campagnes dès la seconde moitié du XIX° siècle. En 1934, les villes françaises comptent plus d'habitants que les campagnes, et l'urbanisation s'est très fortement accélérée dès la fin de la deuxième guerre mondiale et jusqu'à présent, pour atteindre 77% de citadins de nos jours.
b) Répartition de la population :
Les grandes villes sont de plus en plus peuplées , les campagnes éloignées des grosses agglomérations se vident, et ce sont les communes avoisinant les grands centres urbains qui connaissent le plus fort accroissement de population. Ce phénomène est observable à l'échelle locale.
A l'échelle nationale, les villes telles que Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse et Lille sont situées dans des départements très urbanisés, au détriment de leurs départements voisins.
c) Mouvements de la population :
Les villes universitaires attirent la tranche d'âge des 20-30 ans, mais les agglomérations moyennes trouvent une augmentation de population grâce aux jeunes retraités qui quittent les zones rurales ou les très grosses villes.
2. Urbanisme : a) Mise en valeur des centres-villes
Les centres-villes des agglomérations sont aménagés pour mettre en valeur le patrimoine historique et culturel. Les commerces et les résidences sont préservés, et des concentrations d'activités tertiaires sont implantées. C'est aux abords du centre-ville qu'on trouvera les administrations publiques.
b) Le péricentre.
En bénéficiant des accès au transports plus aisés qu'au centre ville (autoroutes, TGV...), les péricentres sont les lieux d'implantation du secteur tertiaire, avec des zones commerciales, et des zones industrielles de hautes technologies, remplaçant les zones d'activités secondaires, reléguées à la banlieue plus éloignée.
On trouve dans le péricentre des zones à caractère résidentiel.
c) La banlieue