Etude de l'avarice
• Introduction :
- Grandet est un richissime vigneron qui arrive à la fin de sa vie. Après la mort de sa femme martyrisée par son avarice il ne reste dans sa maison que sa fille Eugénie et sa fidèle servante Nanon.
- Balzac tout comme Flaubert ou Stendhal est un grand représentant du mouvement réaliste de la deuxième moitié du XIXème siècle au travers de cet extrait nous montre bien l’importance qui est donné aux forces matérielles.
- Texte écrit sur le modèle de l’archétype social décrivant des types sociaux selon les milieux.
I. Une obsession maniaque.
Les derniers jours de Grandet sont à l’image de sa vie puisque sa passion pour l’or envahi tout son être et est devenue une obsession. Son unique préoccupation et de ne pas être volé, il reste en sentinelle devant la porte de son cabinet, il refuse le confort d’un lit et demande à Nanon de serrer les couvertures de peur qu’on lui vole. Puis il se rend compte qu’il est dans l’incapacité de veiller à ses biens il demande alors « y sont-ils » à deux reprises ce qui témoigne d’une peur panique. Le lecteur assiste au conflit entre son désir et la mort. Cette dernière le contraint à abandonner ses trésors à sa fille en effet il lui dit « veille à l’or » et « aie bien soin de tout ».
II. Un vieille avare tombé sacralisant l’or.
Grandet est réduit à faire venir de l’or devant lui « met de l’or devant moi ». Le récit souligne l’importance du regard, seuls ses yeux sont animés et il interviennent trois fois dans le texte. La comparaison réaliste avec un petit enfant « qui contemple stupidement le même objet » évoque une régression mentale. Il ne touche plus son or et pourtant cette relation lui procure un bonheur parfait proche de la « béatitude » qui est un sentiment quasiment religieux. Grandet entretien maintenant avec l’or un rapport vital : « ses yeux où toute sa vie s’était réfugiée ». Le métal est idolâtré comme un dieu.
III. Le dernier moment d’un monstre.
Cet