Etude des Caprice de Marianne
Musset a donné comme registre pour son œuvre le comique. Les différentes associations qu’il a réalisées dans son œuvre au sein des personnages confirment ce registre.
Tout d’abord, les personnages ont des caractères complètement différents. Le couple Octave et Coelio en est un bon exemple. Ce dernier est un personnage malheureux et son ami est tout le contraire : c’est un personnage de « carnaval » qui se rapproche de la commedia del’arte. Le comique ressort du contraste entre les deux personnages.
Ensuite, on peut noter qu’il y a un comique de langage. En effet, le langage bouffon d’Octave est mêlé au langage pathétique et lyrique de son ami. Les absurdités d’Octave telles que « Ouais ! est – elle jolie ? Sot que je suis ! tu l’aimes, cela n’importe guère. » (Ac.1, sc.1, l.146) visent à faire rire.
D’autre part, Musset emploie du comique de situation. En effet, la discussion du couple d’amis dans la scène un de l’acte un est décalée. Considérons par exemple le cas de Coelio qui ne prend en compte la remarque de son ami, qui n’a pas vu depuis « huit jours » sa « maison », que deux répliques après. L’effet produit est qu’ils ne sont pas sur la même longueur d’onde, leur dialogue est en quelque sorte désordonné. Cela peut provoquer le rire.
Pour finir, Claudio et Tibia, un personnage secondaire, peuvent faire rire. Le valet n’est pas sérieux face à l’air grave de son maître, qui se sent « prêt à mourir de douleur » (Ac.1 sc1). Cette