Etude des courants économiques discours sarkozy
Introduction : Dans un contexte de crise financière et économique qui ont porté atteinte aux effets de la mondialisation, j’ai choisi de me pencher sur un discours du président Nicolas SARKOZY en date du 23 mai 2011. Dans ce discours, le président de la République dresse un portrait des effets de la crise, des impacts qu’elle a engendré sur la mondialisation et de ses effets au niveau économique et social. La question implicitement posée dans ce discours pourrait se formuler ainsi : « Quels moyens peuvent être utilisés pour ne pas tomber dans le protectionnisme et le repli sur soi sachant que la mondialisation est une avancée majeure et qu’elle doit profiter au plus grand nombre ? » Pour répondre à cette question, mon analyse portera sur les auteurs et les courants de pensée économiques qui ont influé la réflexion du président en trois parties, à savoir l’allocation, la stabilisation et la redistribution des ressources. I) L’allocation des ressources. On entend par allocation des ressources la lutte contre les défaillances du marché. Dès le début de son discours, le président fait état d’un monopole du marché financier, qui est un marché sans règles. On identifie bien ici l’héritage de la pensée « classique » du 19 ème siècle qui veut que l’équilibre du marché puisse être menacé par un monopole. Le président refuse ce monopole et s’attache à le combattre. Monsieur Sarkozy va un peu plus loin dans son idée en affirmant qu’il faut « réformer ce capitalisme financier » et il est aisé d’identifier la pensée Marxiste (19ème siècle) à ce propos. En faisant état de la nécessité de faire appliquer des règles à ce marché financier, l’influence des nouveaux keynésiens et plus particulièrement des régulationnistes se fait sentir. Mais la crise financière n’a pas laisser apparaitre seulement des défaillances sur le marché, elle a aussi laissé apparaitre des déséquilibres à d’autres niveaux. II) La