Etude du chapitre 18 de Candide
L’extrait que nous allons étudier se situe au milieu du conte philosophique. Candide, personnage éponyme, vivait dans le royaume de la Westphalie jusqu’au jour où il en fut chassé pour avoir succombé aux charmes de mademoiselle Cunégonde. S’ensuit alors de nombreuses aventures parsemées de malheurs où Candide doit faire face à la cruauté humaine, la perte de sa bien-aimée Cunégonde et l’injustice du monde. Notre personnage arrive à l’Eldorado accompagné de son valet Cacambo. Nous montrerons comment en faisant de l’Eldorado un monde inversé et idéale, Voltaire définit la situation de son personnage ainsi que ses propres conception politiques et sociales. Tout d’abord le monde de l’Eldorado, ensuite qu’il apparait comme une utopie et enfin qu’à travers lui Voltaire nous dévoile sa conception du monde. L’Eldorado est un monde inconnu qui avant tout apparait comme trop parfait, on observe un champ lexical de la grandeur « grands » « grandes », on peut également observer que tout semble être dans des proportions invraisemblable « mille colonnes », ceci renforce le procédé de mise en grandeur. S’ajoute à cela l’utilisation des formes superlatives telles que « le plus de plaisir » ou encore « meilleur », tout parait n’être qu’abondance. Ce monde semble être le refuge des merveilles puisqu’on remarque que l’on surenchérit à mainte reprise notamment par le procédé des redondances « fontaine d’eau […] fontaine d’eau » ou encore « les grands officiers, les grandes officières… », De plus, le mot « mille » est constamment répété afin de marqué le sentiment de grandeur évoqué précédemment. Il semble qu’on est dans une monde merveilleux, presque paradisiaque, puisqu’on est en plein dans le cliché du paradis « eau pure » ou « jusqu’aux nues ». Nos personnages, Candide et Cacambo semblent totalement en admiration, presque niés-ce qui tend à rappeler les origines du prénom au héro principal Candide- on peut le remarquer par un comportement qu’on