Etude economique de la chine 2010
Depuis la première Étude économique de la Chine, réalisée par l’OCDE en 2005, ce pays a continué de connaître une expansion rapide. L’activité résiste aussi remarquablement bien à la crise mondiale, grâce notamment à une action macroéconomique prompte et vigoureuse. Il est prévu que l’expansion économique se poursuive à moyen terme et que la Chine voie sa part dans l’économie mondiale augmenter encore. Malgré le recul récent de l’excédent de la balance des opérations courantes, certains déséquilibres demeurent, notamment un taux national d’épargne trop élevé, mais les réformes en cours devraient les atténuer au fil du temps. Les réformes structurelles se sont poursuivies sur un large front ces dernières années, l’accent étant mis de plus en plus sur la nécessité d’assurer la cohésion sociale. Malgré tout, des efforts sont en cours ou devront encore être consentis dans plusieurs domaines pour préserver l’amélioration des niveaux de vie à plus long terme.
Renforcement du cadre de la politique monétaire. Le cadre de la politique monétaire de la Chine a peu à peu été davantage fondé sur les mécanismes du marché, la croissance monétaire étant le principal objectif intermédiaire. À terme, ce cadre devra accorder moins de place aux contrôles quantitatifs de la liquidité et plus aux variations des taux d’intérêt. Permettre une plus grande flexibilité du taux de change et accorder un poids plus grand à un objectif d’inflation faciliterait l’ajustement de la politique monétaire en fonction des conditions macroéconomiques intérieures.
Poursuivre l’ouverture des marchés de capitaux. Les institutions financières chinoises sont aujourd’hui généralement plus fortes et mieux réglementées qu’il y a quelques années et le secteur financier s’ouvre petit à petit. Cependant, d’autres réformes sont nécessaires, y compris la hausse des plafonds d’investissement étranger dans ce secteur, l’expansion du marché des obligations de société, la création d’un système formel