Etude ethnobotanique et floristique des forêts raphiales autour de la Réserve Spéciale Communautaire d'Analalava-Foulpointe
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Les fonctions écologiques et économiques de l’espèce Raphia farinifera confirment l’importance de l’étude ethnobotanique et floristique des forêts raphiales autour de l’Aire Protégée d’Analalava. En effet, le site d’étude renferme environ 204 hectares de vestiges des forêts littorales de la côte Est de Madagascar, un patrimoine naturel exceptionnel. Il est cogéré entre l’ONG Missouri Botanical Garden et la population locale. De ce fait, cette étude porte sur l’identification des composantes de l’exploitation du raphia dans le but d’avoir des idées sur les activités permettant de trouver dans la ressource une source de profit durable. L’approche combinait l’exploration bibliographique, les enquêtes et observations directes ainsi que l’inventaire floristique. A travers cette étude, il a été évoqué que la population locale exploite toute la biomasse du raphia et la reconversion des zones à raphiales en champs de riz est un phénomène omniprésent dans la région. En outre, l’analyse floristique des raphiales nous a permis de faire ressortir qu’il existe une grande disparité parfois dans l’état des raphias dans une zone donnée et entre zones. Il y a des raphières en bon état avec une bonne possibilité de régénération (plus de 100%) et d’autres dégradée avec une faible abondance relative de l’espèce en question (autour de 50%). Sur une superficie de 12 hectares, la densité de la population de raphias est estimée à 347 pieds à l’hectare, ce qui est plutôt faible. Pour assurer la réussite de l’étude, l’analyse des résultats débouche sur des recommandations et perspectives de gestion durable et valorisation des forêts raphiales.
Mots clés : Raphia farinifera, patrimoine exceptionnel, Analalava-Foulpointe, Madagascar.