Etude sur candide
Si Candide était un lieu, ce serait la Propontide. Ce serait la Propontide près de Constantinople, car c’est ici, à la fin du récit, que se termine leur périple autour du monde. Ce lieu leur a permis à tous de se retrouver « dans une petite métairie [du] voisinage », où ils finirent leur vie. C’est dans cette petite ferme qu’ils commencèrent tous à travailler « travaillons sans raisonner, dit Martin » et à cultiver leur propre terre. Ils se mirent à travailler, car ils ne pouvaient plus supporter de ne rien faire, cela devenait insoutenable, et ils comprirent enfin que la vie n’était pas de tout repos, et qu’il fallait se donner les moyens de réussir, en travaillant. Grâce à cela, ils cultivèrent leurs propres produits et « cultiv[èrent] [leur] jardin », soit leur cerveau. Dorénavant, ils ne passèrent plus leur temps seulement à réfléchir, mais à travailler, en étant heureux, ensembles, car le travail est une source très importante dans la vie, où il faut persévérer. Ils croyaient pourtant être heureux au début de leur récit, dans le château de Thunder-Ten-Tronckn, mais cela n’était que passage, car ils n’avaient pas encore découvert la vraie vie.
Si Candide était une période, ce serait la guerre de sept ans opposant les français et les autrichiens contre les prussiens et les anglais. Celle-ci a démarré en 1756, et l’écriture de Candide a débuté en 1758. De plus, Candide, à travers son vocabulaire traduit l’horreur de la guerre.
Si Candide était une personne, ce serait un aventurier. Ce serait un aventurier, car durant tout le récit, il est à la recherche de Cunégonde, la femme qu’il aime. Dés lors qu’il a quitté le château, il est prêt à la rechercher dans le monde entier s’il le faut, et ne recule devant rien, malgré les horreurs qu’il a pu voir. Il est déterminé, obstiné et insouciant, et ne réfléchi pas à ce qui aurait pu lui arriver. Il est également naïf car il croit à tous les discours de Pangloss. Il la retrouve à Lisbonne,