Etude tdf vod
Dans l'éventualité d'un lancement de services de push VoD sur la TNT, le groupe TDF a réalisé une étude sur les différents modèles économiques et la viabilité de ce type de services. « Sur une hypothèse de pénétration de 2 à 3,5 % de la base TNT en 2012-2013 (400 à 800 000 abonnés), on arrive à un business qui tient la route avec des recettes assez rapides », a indiqué Michel Azibert, directeur général délégué de TDF, lors des « Débats de la TNT » organisés jeudi par NPA Conseil. TDF, que nous avons interrogé, nous précise que le modèle économique le plus approprié en matière de push VoD serait « celui de la SVoD avec un tarif de 8 à 9 € par mois pour une offre alliant cinéma et séries TV ». L'opérateur considère que la rentabilité peut être atteinte « dans trois-quatre ans ». L'Arpu mensuel est estimé à 4 euros, en fonction du nombre d'actes par mois. La marge brute cumulée serait positive en 2012, se situant entre 8 à 11 M€ ; les revenus nets (hors taxes et après reversement aux ayants droit) seraient de 20 à 40 M€. S'agissant du coût de diffusion, « il ne devrait pas être prépondérant », nous indique TDF, qui évoque toutefois pour le lancement, la mise en place d'un système de subvention des terminaux à disque dur (PVR) par les distributeurs et des coûts d'acquisition des abonnés. Si l'offre en push VoD porte sur un catalogue restreint, la promesse d'un accès illimité à une offre téléchargée sur le disque dur du PVR, via un paiement forfaitaire, sera effective, fait valoir TDF. Par ailleurs, le modèle est basé sur l'espace alloué au service de push par le CSA et la capacité de stockage du PVR, souligne l'opérateur. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter. Avec une diffusion en plein canal (4 Megabits 24/24), on obtient, via un PVR à 300 Go, une offre riche avec une hypothèse de rafraîchissement hebdomadaire, soit un total de 280 heures de programmes à télécharger (représentant 140 films en