Introduction :
Malebranche, prêtre dit cartésien, son époque (1674 : Louis XIV), ses influences (Académie Royale des Sciences, dont Malebranche deviendra membre) et ses (autres) textes (métaphysique).

Thème :
L’universalité de la Raison, ou des Intelligences, opposées aux passions, est source de vérité.

Question à laquelle la thèse répond :
Comment pouvons-nous être assurés de l’unicité et donc de l’universalité de la vérité et quelle en est sa source?

Thèse :
Puisque la vérité, contrairement à la passion, est universelle, elle se puise nécessairement dans une source universellement partagée et qui « éclaire » chacun d’entre nous. Cette source universelle est la raison que tout homme raisonnable va consulter en lui-même, contrairement à l’homme passionné, qui lui, s’assujettit à ses raisons particulières.

Enjeux et conséquences de cette thèse :
Si la Vérité est universelle, ce n’est pas tant par son caractère intrinsèque et son unicité, c’est parce que tout homme en trouve l’assurance dans une raison qu’il sait universellement partagée, une intelligence universelle en quelque sorte. A l’inverse, les raisons particulières seraient des contre-vérités puisqu’elles proviennent d’hommes non raisonnables qui s’avèrent soumis non à leur Raison, mais à leur passion.
La recherche de vérité est un acte volontaire d’auto-consultation, qui en cherchant et trouvant une raison universelle et souveraine, rassure tout homme raisonnable.
Ainsi, il ne pourrait y avoir plusieurs vérités ou la coexistence de vérités individuelles distinctes.

Plan de l’argumentation :
Entièrement rédigée au présent, le texte ne relate pas une expérience ou ne s’inscrit pas dans la prédiction. Il est construit autour d’une démonstration assez logique qui s’appuie en préambule sur deux exemples à la base du raisonnement et conclut par un contre-exemple qui renforce le propos.
Malebranche part donc de deux vérités : l’une arithmétique et donc indiscutable (2x2=4), l’autre sans