Etuidniant
Dans cet ouvrage Aristote pose les jalons du syllogisme : quand trois termes sont entre eux dans les rapports tel que le mineur soit contenu dans la totalité du moyen et le moyen contenu ou non contenu dans la totalité du majeur alors il y’a nécessairement entre les extrêmes un syllogisme parfait. J. Tricot le traducteur de l’édition faisant l’objet de notre travail, dans ses notes de commentaires déclare « la logique d’Aristote apparaît donc comme une méthodologie, une propédeutique à la science de la nature »
Chapitre 1 : Prémisse, terme, le syllogisme et ses espèces Si le sujet de la démarche d’ARISTOTE est qualifié par lui-même de « démonstration », la discipline qui l’étudie est appelée « science démonstrative ».
Selon lui, « la prémisse est le discours qui affirme ou qui nie quelque chose, et ce discours est soit universel, soit particulier, soit indéfini ». Il distingue deux types de prémisses : la prémisse démonstrative et la prémisse dialectique. Celle-là a pour particularité de poser soit l’affirmation ou la négation, « on prend l’une des deux parties de la contradiction ». C’est le cas des prémisses vraies qui sont obtenues par des axiomes indémontrables mais établis. La prémisse dialectique, quand à elle, permet de demander à l’adversaire de choisir entre les deux parties de la contradiction c’est-à-dire entre la négation et l’affirmation. Une telle permet d’aboutir à une conclusion fondée sur l’apparence ou le probable. Qu’on veuille démontrer ou interroger, on peut bien poser que quelque chose appartient ou n’appartient pas à une autre chose. On peut donc construire un