Dès les années 1980 jusqu’à aujourd’hui, les écrivains québécois écrivent diverses œuvres sous l’influence du courant littéraire de la postmodernité. En effet, autant les romans, les essaies et les pièces de théâtre possèdent une structure aléatoire où tout est permis. Les thèmes qui sont traités dans ces textes postmodernes sont des sujets de mœurs actuels qui semblent vouloir se liés au récit d’apprentissage où le héros, à travers son cheminement, évolue. L’un des auteurs de notre époque ayant marqué la littérature québécoise est Michel Tremblay pour sa grande diversité d’écriture. Par exemple, dans son texte théâtral «Fragments de mensonges inutiles» il traite à travers deux jeunes adolescents de deux époques différentes de l’homosexualité qui même avec le temps est un sujet qui cause encore de fortes réactions et des préjugés. En étudiant un extrait de cette pièce, il est possible de montrer que les deux jeunes hommes perçoivent leur relation amoureuse différemment. À cet effet, cette distinction est dû du fait qu’ils ne viennent pas de la même époque, qu’ils craignent l’opinion d’autrui mais pas de les mêmes personnes et que leur amour n’est pas ressenti au même degré.
Finalement, les deux jeunes hommes ont des implications amoureuses bien distinctes et donc à des niveaux différents. En réalité, Jean-Marc semble désirer une relation amoureuse plus sérieuse et à long terme tandis que Manu, lui, croit que leur histoire est passagère et doute de ses sentiments amoureux. Dans cette perspective, Jean-Marc n’a pas peur de ses sentiments car il en est convaincu quand il dit à son amant que « [c]’ est la première fois qu’y a quelqu’un […] qui est planté au milieu de [son] cœur [et qu’il] veu[t] avoir le droit de l’exprimer, surtout à celui qui est concerné!» Par la ponctuation exclamative, il est possible de constater qu’il dévoile avec émotions ses sentiments certains et qu’il n’en est pas indifférent. De plus, la métaphore qui est fait quand il fait mention de