et dire qu’ily a quelques mois j’ai failli trépasser sous les coups de nos concitoyens ! s’exclama l’âne.
-Hé oui, si nous voulions faire un roman s’appuyant sur ces faits, cette histoire se nommerait « lesanimaux malades de la peste » !
-Et peu après ton accusation, voila comment tout cela serait relaté…

Seul un bougre de hibou qui venait d’arriver, et dont la taille de sa boîte crânienne laissaitimaginer son contenu, avait osé, par la plus grande des stupidités, prendre sous son aile l’animal assassin.
« Hé bien ! s’écria le volatile, il se pourrait que mon arrivée soit l’objet d’unecertaine attention. Je ne vous en demande pas la provenance car… le mistral m’ayant soufflé quelques mots de cette affaire, je n’ai put m’empêcher d’en savoir d’avantage.
Ainsi donc, revoilà bon nombre debrigands dont les affaires se sont arrangées… n’est-ce pas Renard, Rat et toi Tigre. Auriez-vous oublié les crimes de ces beaux filous ? Vous feraient-ils peur au point que personne ici n’ai lavaillance de les dénoncer ? Les conséquences de vos actes n’auront-elles pas assez d’envergure pour que nul individu ne dénoue sa langue bien pendue ? » Les trois charlatans, pris au dépourvu, furent aucentre de toutes les intentions pendant d’interminables secondes.
« Le facteur temps aurait-il lavé de leur fort intérieur cette douce et voluptueuse flamme rouge preuve de leur courroux en froide ettranchante flamme bleue, preuve de leur imminent aveux ? Du Renard ayant si bien défendu sire Lion, il ne reste rien pour s’assurer à présent. Le Rat étant bien bas, il n’avait attiré l’attention