euthanasie un meurtre ou un sauvetage
La question de la place de l'euthanasie ou du suicide assisté dans la législation des différents pays est source de débats.
La plupart des pays les interdisent, avec des exceptions notables en Belgique, Suisse, Pays-Bas, Luxembourg et certains états américains.
En 2011, l'euthanasie active n'est légale que dans trois pays :les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg.
Le suicide assisté est légal en Suisse ainsi que dans les États américains de l'Oregon et de Washington.
Cependant, nombre de pays interdisant l'euthanasie active, dont la France, ont légalisé l'arrêt des traitements à la demande du patient ; interdit l'acharnement thérapeutique ; institué des initiatives d'accompagnement des patients en fin de vie.
I.Le droit Français
1.1 Définition des termes
L'euthanasie désigne un acte médical "consistant à ménager une mort sans souffrance à un malade atteint d'une affection incurable entraînant des douleurs intolérables". Par définition, elle est donc effectuée par un tiers.
L'assistance au suicide désigne un processus "où l'acte létal est accompli par la personne malade elle-même". Concrètement, il s'agit pour le médecin de fournir au patient les substances létales qui l'aideraient à abréger ses souffrances, mais en le laissant effectuer le geste final.
Le "laisser-mourir"Appelée "euthanasie passive" par certains, c'est la forme la mieux acceptée d'assistance à la fin de vie : elle consiste à arrêter les traitements, sur la demande du patient. L'administration de substances destinées à diminuer les douleurs du patient, mais qui peuvent avoir pour conséquence d'accélérer sa mort, entre également dans ce cadre : c'est le cas par exemple pour la sédation profonde, qui permet au patient de ne pas souffrir.
1.2 Le cadre de la loi « Léonéti »
La loi Leonetti du 22 avril 2005 relative aux droits des patients en fin de vie est une loi française adoptée le 12 avril 2005, promulguée le 22 avril 2005 et publiée au