INTRODUCTION
L'euthanasie (du grec: eu: bien et thanatos: mort), est l'acte qui consiste à abréger la vie d'une personne atteinte d'une pathologie incurable ou suite à un accident de vie afin de lui épargner des souffrances devenues intolérables.
Plusieurs formes d'euthanasie existent mais elles ne sont cependant pas toutes tolérées par la loi, seule l'euthanasie passive est autorisée en France :
-l'euthanasie active: c'est le geste d'un tiers qui donne la mort en administrant à un malade une substance létale dans le but de lui provoquer la mort immédiatement.
-l'euthanasie passive: c'est l'arrêt de traitements médicamenteux ou d'alimentation artificielle qui abrège la vie du malade lorsque le cas est désespéré.
-l'euthanasie indirecte: administration d'antalgique dont la conséquence seconde et non recherchée est la mort.
-l'aide au suicide: où le patient accomplit lui même l'acte mortel.

DEVELOPPEMENT

Nous allons aborder les cas de l’euthanasie active qui peut pousser à abréger la vie d’un proche afin de ne plus le voir souffrir. C’est l’aspect le difficile de l’euthanasie, à savoir le coté humain.
L’euthanasie est un geste grave mais qui dans certains cas est intimement lié aux sentiments, à savoir, faire partir celui ou celle qu’on aime dans la dignité.
L’article du Figaro d’Agnès Leclair « J’ai aidé ma femme à mourir » a été publié le 13 janvier dernier :
Jean Mercier a aidé son épouse malade à mettre fin à ses jours à leur domicile de Saint-Etienne. C'était un " acte d'amour " qui est à l'origine de ce geste envers sa compagne, âgée de 83 ans et avec qui il était marié depuis 55 ans. Il raconte :
"Josiane souffrait de dépression. Depuis 5-6 ans elle avait de l'arthrose lombaire et bougeait difficilement. Elle s'était cassé le poignet 15 jours auparavant ", a expliqué cet ancien contrôleur de travaux. " Ce matin-là elle m'a demandé tous les médicaments. Je l'ai aidé à les décapsuler et lui ai apporté un verre d'eau, qu'elle a bu avec.