Evaluation du projet
LA PROBLEMATIQUE DE L’EAU EN ALGERIE DU NORD
REMINI B.
Département des Sciences de l’eau et de l’environnement, Faculté des sciences de l’ingénieur, université Saad Dahlab - Blida, Membre du laboratoire de recherche LARHYSS –Université de Biskra. Tel/Fax : 025 43 39 40, Email : reminib@yahoo.fr
RESUME L’eau est menacée dans sa qualité et dans sa quantité. Malgré la construction de nouveaux barrages et le recours au dessalement, l’Algérie enregistrera un déficit en eau de 1 milliard de m3 d’ici l’an 2025. La seule région qui semble échapper au déficit à cet horizon, est la région hydrographique du Constantinois – Seybouse - Mellègue, sachant qu’elle était déficitaire à l’horizon 2000 et a pu résorber ce déficit grâce au volume régularisable élevé assuré par les barrages en construction. A titre d’exemple, le barrage de Beni Haroun permet de régulariser un volume de 432 millions de m3. Les régions de l’AlgéroisSoummam- Hodna et l’Oranie-Chott - Chergui sont déficitaires, ce qui a engendré une diminution des eaux destinées à l’irrigation dans le but de privilégier l’alimentation en eau potable (A.E.P) dans ces régions. Ce déficit sera beaucoup plus accentué au niveau des régions de Cheliff-Zahras et de l’Algérois-Soummam-Hodna à l’horizon 2025. La confrontation entre ressources - besoins est un indicatif révélateur et très significatif qui nous oriente quant à l’avenir de la politique de l’eau que nous menons afin d’atténuer l’effet du déficit. Il est clair que l’Algérie du nord enregistre d’un coté, un manque énorme en ressources au moment même ou les besoins augmentent et d’un autre coté, le volume d’eau mobilisable est en diminution. Ceci est dû aux différents problèmes naturels ou humains qui touchent les sites susceptibles de capter les eaux. Nous examinons dans cette étude les principaux problèmes techniques qui affectent la quantité et la qualité des ressources en