Evolution de la salle de bain dans l histoire
GUSTIN Catherine
COPPENS Quentin
VEZANT Robin
La salle de bain à travers les Âges
Salle de bain : Antiquité
Les êtres humains, à l’instar de nombreuses espèces animales, ont toujours pris plaisir à se baigner, du moins dans les pays où le climat le permettait. Grâce à la pluie, à la mer salée, aux lacs ou aux rivières, grâce à toute cette eau présente dans notre environnement naturel, nous nous sommes décrassés… et délassés.
Dans l’Antiquité, le bain devient l’objet d’une activité humaine ritualisée. Il prend d’ailleurs souvent un sens religieux et atteint là une dimension spirituelle symbolique. Et aujourd'hui de nombreuses civilisations dans le monde entier célèbrent le bain sacré qui purifie et qui renouvelle : les rites hindouistes dans les eaux du Gange ou le baptême chrétien en sont des exemples.
De l’eau à disposition :
Cette pratique de se laver commence dans l’Antiquité grecque où, à l’origine, comme partout dans le monde, on prend des bains de rivière à la saison chaude, sauf à Sparte, où la tradition veut que les jeunes gens soient obligés de se baigner dans l’eau du fleuve Eurotas, durant tout l'hiver, pour s’aguerrir. Ailleurs le bain est surtout synonyme de plaisir. Sans cours d'eau, on se rend, lorsque l’on est en ville, à la fontaine publique du quartier. Ces dernières sont très fréquentées par les femmes, pour les besoins domestiques principalement. À Athènes, dès le vie siècle avant notre ère, des travaux sont entrepris pour assurer l’approvisionnement en eau de la ville. C’est de cette période que date
Enneakrounos, « la fontaine aux neuf bouches », construite sur l’agora.
S’il n’y a pas de sources ou de nappes proches dans le sous-sol, l’eau est acheminée, parfois sur plusieurs kilomètres, depuis un lieu de prélèvement par des canalisations en pierre, qui sont soit souterraines, soit à ciel ouvert. Des bassins de décantation sont construits le long du parcours, afin que les impuretés s'y déposent.
Pour plus de commodité l'on