EXCLUSION ET PAUVRETE
Le travailleur social dans sa pratique professionnelle est en contact avec des phénomènes de pauvreté (inadaptation sociale).Le soutien matériel (banque alimentaire, logement, hébergement ) est en contact avec ce public. Le travailleur social est amené à accompagner ce public dans l’acquisition (autonomie) de logement, gestion de budget, précarité énergétique. Une atteinte à l’intégrité physique ou morale de l’usager peut générer des situations de pauvreté. Les situations peuvent aussi amener à la pauvreté car la loi du 11 février 2005 dit « pas de handicap dans l’absolu, il y a que des situations de handicap quand le lien entre l’usager rencontre des difficultés avec les relations dans son environnement (financier etc...)
Des maladies peuvent aussi générer de la précarité ainsi que les affections de longue durée (cancer etc..) et maladies graves qui éloignent du monde du travail peuvent engendrer des situations de pauvreté.
Cette pauvreté qui nous interpelle en tant que ME dans les différentes structures (hébergement, MECS, déficience etc..). Elle a connu ces dernières années plusieurs mutations :
Le nombre de personnes en situation de pauvreté a beaucoup augmenté ces dernières années (croissance exponentielle). Le nombre de pauvre dépend de seuil de pauvreté retenu (8 seuil de pauvreté en France). les SDF ne peuvent être comptabilisés
De nouvelles catégories de « pauvres » qui s’inscrive dans le processus, elles se sont accentuées « pauvreté catégorielle » (étudiants, stagiaires, personnes âgées, retraités, les jeunes, les personnes travaillant et touchant le smic, des enfants)
La pauvreté des familles monoparentale est une nouvelle pauvreté, 2 minima sociaux leurs sont réservés le RSA majorée et l’allocation veuvage
Pauvreté liée à la fragilité du territoire, on parle de pauvreté territoriale, les ZUS (zone urbaine sensible). La pauvreté des ruraux et des restructurations industrielles (bassin minier, Denain,