Exemple De La Litt Rature Maghr Bine De Graphie Fran Aise
Le roman maghrébin n’a pas été épargné par l’opposition sacré/profane. A proportion différente le sacré et plus présent que le profane du à la place qu’occupe la religion au sein d’une société conservatrice.
Le sacré dans le texte maghrébin La présence du sacré dans la littérature maghrébine de langue française se traduit par l’intérêt, que manifestent les auteurs à l’endroit de leur culture et leur identité religieuse. S’inscrivant le plus souvent dans la dénonciation, ils mettent à nu une certaine stigmatisation de l’image de l’islam dans les milieux occidentaux.
. Ces écrivains ont également pour but de rectifier, à travers leurs écrits, certains clichés perçu par l’Occident à tort à l’encontre de l’islam, présentant et associant cette religion à une image d’intégrisme et d’obscurantisme. A l’image du djihad terroriste et de l’oppression de la femme, un amalgame que Carine Bourget explique « C’est devenue une manière très pratique de propager [...] les termes « intégristes », « islamistes » et « fondamentalistes » très souvent utilisés de façon interchangeable, contribuant à renforcer l’association entre l’islam et le terrorisme […]même la littérature maghrébine est toujours lue- à divers degrés- selon le contexte politique » 1
Le profane dans le texte maghrébin
Bien qu’il soit initie au début des années soixante, notamment avec Driss Chraïbi et Kateb Yacine, puis reprit par les écrivains algériens tel que Tahar Djaoute et Rachid Mimmouni l’écriture profane ne verra le jour qu’a partir des années 2000 avec amine Zaoui ou encore Malika Mokkadem. En effet pour les premiers on ne peut parler d’écriture profane car ils ne s’inscrivaient pas dans le blasphème ou la transgression des lois de la religion, souvent animés par des idéologies (Kateb) ou encore par la montée des intégristes (Djaoute), ils portaient un regard critique sur les religieux et leurs pratique ; à l’image des philosophe des