Exemple intro mémoire vérification d'hypothèse
Mon intérêt pour ce sujet part des différentes émissions télévisées traitant d’affaires de crimes qui ont été médiatisées exposant le déroulement de l’enquête et évoquant aussi l’histoire du criminel.
Ainsi, je suis partie d’un constat : le taux d’échec à l’insertion est de 75%. Un condamné sur deux a de nouveau fait l'objet d'une condamnation dans les 5 ans qui ont suivi sa remise en liberté. C'est une étude de l'administration pénitentiaire datant 2003 qui révèle ces chiffres. Parmi les récidivistes, 40.7% ont été condamnés à de nouvelles peines d'emprisonnement ferme, dont 0.2% à des peines de réclusion criminelle1. Toutefois le taux de récidive varie selon la nature de l'infraction pour laquelle le détenu a été condamné initialement.
Je me suis alors demandé ce qui pouvait amener un taux d’échec aussi important lors de la réinsertion d’un détenu dans la société. Alors que la population carcérale augmente considérablement, entraînant une surpopulation surtout en maison d’arrêt, comment ces personnes peuvent-elles être préparées à la sortie dans les meilleures conditions ? Les détenus qui cherchent à avoir une vie sociale ont-ils les moyens d’y arriver ? La « non » réinsertion des anciens détenus serait-elle due à une carence ? Il est certain que la prison en elle-même met à l’écart de la société et donc favorise une sorte de marginalisation des détenus.
En tant que future Conseillère en Economie Sociale et Familiale, j’ai souhaité savoir comment une personne qui a été privée de ses droits peut garder un contact avec le monde extérieur. Après une grande rupture sociale comment peut-on