La question de corpus

Dans ce corpus composé de 3 textes, « Pensées » de Blaise PASCAL (1670), « Discours sur le bonheur » de Mme de CHÂTELET (1779), et « le Pigeon puni de son inquiétude » (Fable XX) issu du recueil de Fables et opuscules pédagogique de FENELON, les auteurs défendent différemment leur conception du bonheur.
Il s’agira ici de comparer les différents moyens utilisés par les auteurs pour défendre leur propre conception du bonheur à travers leur texte.
Nous verrons d’abord la conception du bonheur à travers les textes 1 et 2, qui sont tous deux reliés par une façon d’argumenter proche. Ensuite, nous verrons la conception du bonheur dans le texte 3 qui est défendue différemment.
Pour l’auteur, Blaise PASCAL, la notion de bonheur repose sur dieu. « Et cependant depuis un si grand nombre d’années jamais personne, sans la foi, n’est arrivé à ce point où tous visent continuellement. » ainsi que la citation, « …ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini et immuable, c’est-à-dire que par Dieu même. », montre que l’obtention du bonheur n’est possible que par Dieu. Il utilise une argumentation directe par le pronom personnel « nous » et utilise aussi le présent de vérité générale dès sa première phrase «Tout hommes recherchent d’être heureux. ». De la même manière, l’auteure Mme de CHÂTELET utilise l’argumentation directe en utilisant le pronom personnel « je », ainsi qu’un présent de vérité général « Il faut commencer par se bien dire à soi-même et par se bien convaincre que nous n’avons rien à faire dans ce monde qu’à nous y procurer des sensations et des sentiments agréables. ». Mais pour elle, sa conception du bonheur repose sur la passion et les sentiments, qu’elle site, « Ce serait donc des passions qu’il faudrait demander à Dieu, si on osait lui demander quelque chose… », « On n’est heureux que par des goûts et des passions satisfaites. ».
Alors que l’auteur FENELON pense que l’on doit trouver le bonheur dans la