Exemple d'écriture d'invention sur l'Acte 1, scène 1 de Ruy Blas
Cela faisait déjà toute la matinée que l'on répétait la pièce pour notre représentation théâtral de Ruy Blas qui avait lieux d'ici quelques mois, quand on nous laissa enfin faire une pose. J'avais eu le plaisir d'être sélectionné pour jouer le rôle du personnage principal, mon ami Richard pour celui de Don Salluste, Charles jouait Gudiel et Paris pour représenter Don César. On avait juste eu le temps de nous asseoir sur de vieilles caisses que Lorenzo, notre metteur en scène, arriva vers nous exaspéré avec sa fidèle pipe en bouche.
« Mes petits canaris...soupira-t-il avec son accent italien. C'est une catastrophe cette première scène ! Une véritable catastrophe ! Il faut tout revoir, tout ! Tout refaire...
-Mais quel est le problème?demanda Paris. On suit a la lettre notre texte. Si ce n'est pas bien, c'est ça qu'il faut revoir.
-Paris à raison Lorenzo, dis-je en me levant. Il faut soit que vous remodeliez le scripte ou que vous nous expliquiez clairement ce que vous voulez qu'on fasse.
-Vous petits français ne comprenez pas les subtilités non écrite d'un texte, s’exclama Lorenzo en s'asseyant. Je vais tout vous expliquez et puis on va reprendre.
-Il était temps, murmura Paris.
-Donc, pour commencer il faudrait changer ce décor, dit l'italien. Il faut qu'il soit plus original, plus moderne mais qu'il respect toujours la pièce original.
-Changer le décor sans trop le changer, répondis-je. Exactement...
-Ne rigole pas petit parisien, me reprit Lorenzo. Il faut que le spectateur ressente l'esprit de la pièce et son histoire rien que l'en voyant le décor. Un décor sombre pour un moment tragique et un décor lumineux pour de la comédie. La première impression est toujours celle du visuelle.
-C'est très bien tout ces détails, dit le vieux Charles en enlevant son chapeau haut de forme, typique de notre époque. Mais en quoi cela nous concerne-t-il ? Ne nous concerne que le texte.
-Patience, patience...nous dit le metteur en