Exercice du commandement au quotidien
Leadership
Une des priorités de mon chef demeure la connaissance des hommes et des femmes qu’il dirige. Accessible, aimable et courtois quand il s’adresse à nous, on le sent ni distant ni familier mais tout simplement attentif et proche de soi. Il nous parle, il sait même sourire, souvent. Il établit avec nous des relations de confiance et d’estimes mutuelles, sait encourager nos efforts, complimenter nos mérites et valoriser nos succès. On sent bien qu’il est avec nous, qu’il est capable de nous comprendre, qu’il s’intéresse à nous et j’oserais dire que nous l’intéressons. Et l’unique sentiment que mon chef force vraiment chez ses subordonnés et au-delà parmi son entourage, c’est une estime réciproque. Et ce n’est ni par la manipulation ni par la flatterie qu’il l’obtient. Il ne cherche surtout pas à plaire. Cette tentative en éloignerait d’ailleurs à tout jamais la perspective. Les hommes sentent trop bien ces choses là pour se laisser abuser par qui cherche à les séduire. Non, c’est bien une estime toute naturelle que tous lui portent, parfois confusément, toujours spontanément.
Et puis mon chef est cohérent. Chacun de ses actes, chacune de ses décisions est en accord avec son discours. Pas de double langage. J’ajouterai que ses ordres, ses réactions, ses décisions ne surprennent jamais puisqu’ils s’inscrivent toujours dans la même logique annoncée.
Enfin mon chef est profondément juste. Ni permissif ni répressif mais tout simplement juste. C’est la première qualité que ceux qui l’approchent lui reconnaissent à coup sûr.
Et si malgré cela il lui fallait quand même sanctionner, on sent bien qu’il le ferait sans plaisir mais sans faiblesse non plus.
Et franchement que pouvais-je attendre d’autre de mon chef sinon qu’il nous montre la voie, qu’il nous guide et qu’il le fasse avec le cœur. Dans son inlassable quête de justice et de vérité, dois-je m’étonner encore qu’il nous communique chaque jour sa joie,