Existe t-il une objéctivité du beau?
Le Beau est communément définit dans la langue française par « ce qui fait éprouver un sentiment esthétique d’admiration et de plaisir » mais ce sentiment est généralement provoqué subjectivement, ce qui nous amène à l’expression « du goût et des couleurs on ne peut discuter ». La notion de beauté n’est pas aisément définissable, elle dépend des facteurs pris en compte : se base t-ont sur notre pensée ou sur la réalité extérieur pour la définir ? Ne peut on pas se demander si ce sentiment, qui est dit subjectif, peut être un phénomène calculé comme si nous étions sensé unanimement tous trouver beau une œuvre conçu dans le but de plaire? C’est alors qu’on peut commencer à débattre sur la question « LE BEAU EST-IL SUBJECTIF OU OBJECTIF ? »
L’opinion courante distingue les jugements qui expriment seulement une préférence personnelle et ceux qui prétendent à une validité universelle. De la même façon Kant distingue les notions d’agréable et de beau. Pour illustrer l’universalité (et donc montrer une objectivité du beau), certains objets satisfont à des critères naturels de beauté. la dissymétrie (d’un visage par exemple) est souvent cause de laideur. Donc la symétrie est un critère de beauté. Or la symétrie est mathématique, donc objective. Les formes hydrodynamiques ou aérodynamiques donnent une impression de beauté (bateaux, poissons), dans ces deux cas, la beauté vient de l’adaptation réussie d’une forme à une fonction ou bien de l’esthétique industrielle, l’esthétique des objets utilitaires. En musique, l’harmonie entre plusieurs notes correspond à des rapports mathématiques réguliers (équations) entre les fréquences sonores. Ce qui relève encore de l’objectivité des maths. Il y aurait donc, à la base du plaisir musical, un calcul inconscient. Les critères objectifs de beauté viennent donc des formes d’organisation de la nature. La beauté peut aussi être perçue comme le sentiment subjectif d’une harmonie objective. Car