Marivaux, L'Île des esclaves.
1) On peut dire que le décor contribue à la mise en place d'un contexte utopique car ils ont échoués sur une île très isolé, on ne sait pas où elle se trouve, et pourtant, Iphicrate sait quelle île c'est, qu'elles sont les dangers de cette îles, les règles.. L’île renvoie au goût que le 18e siècle éprouvait pour l’exotisme car cette île donne un aspect exotique. C'est un lieu utopique car ils peuvent créer de nouvelles lois. L'île est l'image de l'utopie, car c'est un endroit isolé, donc ils peuvent se libérer, faire ce qu'ils veulent, et Arlequin profite de cette utopie.

2) Au début de la scène, Arlequin n'a aucune idée d'où il se trouve, alors il obéit à son maître, il pense même au sort des deux échoués. Mais à partir de la ligne 20, lorsque Iphicrate parle de ''l'Île des esclaves'', toute la scène est chamboulée. Arlequin va ensuite comprendre sur cette île, les esclaves se regroupent et tuent les maîtres qui s'y trouvent. Arlequin va alors profiter de la situation. A la ligne 40, Arlequin commence à rire lorsque son maître a peur de la situation : rire de son maître est un ''manque de respect'' envers celui-ci. Puis, Arlequin commence à provoquer son maître, notamment avec ''Mon cher patron, vos compliments me charment ; vous avez coutume de m'en faire à coups de gourdin qui ne valent pas ceux-là, et le gourdin est dans la chaloupe'' ligne 59 à 61. Il reproche à son maître d'avoir été dur avec lui. Puis, à partir de la ligne 74, Arlequin utilise le tutoiement pour parler à son maître, ce qui est inconcevable dans les mentalités de l'époque, car seul le maître a le droit de tutoyer son esclave, et non l'inverse. A partir du tutoiement, on commence à comprendre qu'Arlequin est libre de ces faits et gestes, qu'avoir échoué sur cette île est bénéfique pour lui, et qu'il prend un malin plaisir à provoquer son maître. A la fin, Iphicrate est tellement désespéré qu'il est obligé de courir derrière Arlequin pour essayer de le