Explication de texte nietzsche: "la connaissance absolue"
Pour connaître véritablement une chose, il semblerait qu’il soit nécessaire de l’envisager avec une certaine distance pour pouvoir en tirer l’essence. En effet, ma subjectivité peut transformer une chose car non seulement cette connaissance s’apparenterait plus à une opinion, mais en plus, ma présence vis-à-vis de cette chose pourrait la modifier.
Si je considère les choses de manière objective, je dois faire abstraction de mon existence vis-à-vis d’elle. Mais, cette connaissance ne peut jamais être totalement exacte car si j’ai conscience de l’existence d’une chose, c’est qu’il y a un certain lien entre elle et moi : vouloir déterminer les choses dans l’absolu en faisant abstraction de moi par rapport à elle serait à la fois une connaissance vaine et une connaissance erronée.
Quelle démarche le philosophe ou le scientifique doit-il adopter face à la recherche de la connaissance ?
Nietzsche prétend dans notre texte que la connaissance véritable d’une chose passe par la prise de conscience des liens qui existent entre cette chose et moi, et consiste à les expliciter, à les comprendre.
Il propose tout d’abord une critique des préjugés de la connaissance en affirmant qu’une chose n’existe pas dans l’absolu mais toujours relativement à une autre, puis poursuit par une première définition de la connaissance telle qu’il l’entend. Dans un second temps, Nietzsche cible sa thèse en visant particulièrement le « philosophe de la connaissance » et en réfutant ses principes de la connaissance les jugeant contradictoires. L’auteur continue sa thèse en spécifiant davantage la définition de la connaissance donnée précédemment et conclut par un résumé de ce qui a été montré tout au long du texte donnant des indications sur la bonne attitude à avoir dans la recherche de la connaissance et sur les attitudes désuètes de ceux qui ne sont pas bien positionnés face à la connaissance.
Nietzsche entame son texte par une assertion qui