Explication de texte philosophie (term s) - l'art peut il imiter la nature ?
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Georg Hegel (1770-1831) est un philosophe allemand et auteur de Esthétique. Dans l’introduction de son oeuvre philosophique Hegel s’interroge sur la relation entre l’homme, l’art et la nature. Or jusqu’au 18ème siècle l’art est toute habilité de savoir faire dans quelque domaine que se soit, c’est aussi un synonyme de technique, une oeuvre d’art est une chose de matérielle et non quelconque. L’imitation est le fait de prendre une oeuvre pour modèle, au XIXème siècle le terme prend un sens péjoratif, idée d’absence d’originalité voir même de fraude. L’auteur se pose plusieurs questions : l’homme peut-il imiter la nature ? En imitant la nature, l’homme est-il en quête d’une certaine satisfaction ? Hegel affirme sa thèse : l’art ne peut imiter la nature. Il construit son étude en trois parties (trois paragraphes) : un des seuls buts de l’homme est de créer une oeuvre d’art qui se rapprocherait de la nature, mais plus la production ressemble à la nature moins l’homme est satisfait et enfin l’homme éprouvera une plus grande joie si il crée une oeuvre par lui même.
Dès la première phrase “D’une facon ... rivaliser avec la nature” l’auteur exprime sa thèse, l’art ne peut pas reproduire complètement la nature, l’immitation parfaite est impossible, la nature est trop complexe pour être reproduite dans son exactitude. Hegel utilise une métaphore ainsi qu’une hyperbole “et qu’il ... éléphant.”, l’éléphant est en effet un des animaux les plus imposant, il apparaît gigantesque si on se place au niveau du petit colibri. Cet infime insecte ne peut donc pas distinguer l’ensemble de l’éléphant ainsi que les moindres détails qui le compose. L’auteur compare la nature à l’éléphant et le ver à l’homme. En effet l’homme n’a pas la possibilité d’analyser puis de représenter la complexité de la nature. “Il s’efforce en rampant”, l’homme tente sans fin de “copier” jusqu’à épuisement, sans succés. Notons que l’image de l’insecte qui rampe est assez péjorative et renvoie l’homme à un être