Explication de texte d’Henri Bergson
Explication de texte : extrait de La conscience et la vie d’Henri Bergson
Au début de ce texte Bergson s'interroge sur ce qu'il arrive lorsqu'une action spontanée devient automatique. Pour cela l'auteur dans la suite de son texte, en définissant et illustrant par un exemple ces deux actions, et se demandant quand la conscience atteint le plus de vivacité, affirme qu'il y a des degrés dans la conscience de nos actes. Il en fait une généralité et précise que dans la conscience en générale des degrés existent. Or, si des niveaux existent, peut-on soutenir comme le fait l'auteur que conscience est synonyme de choix ?
On pourrait penser que le fait qu'une action spontanée implique un choix suite à la définition que donne Bergson, liant conscience et choix , ainsi que par la définition d'une crise intérieure impliquant la conscience de nos actes à un niveau maximal, conscience signifie choix, mais on peut également penser que cette définition de la conscience ne s'applique pas à toutes nos consciences, pour Bergson lorsque j'effectue un acte mécanique c'est à dire un acte où je ne fais plus de choix je suis sujet agissant mais sans conscience , donc je peux exister sans conscience . Or pour Descartes la conscience est assurément ce qui fonde que je suis : donc sans conscience je ne suis plus. On comprendra donc que c'est la définition de la conscience de nos actes qui permet à Bergson de donner une définition de la conscience en générale, définition qui est en jeu dans ce texte. Tout au long de la vie les individus sont amenés à faire des choix plus ou moins importants, plus ou moins conséquents, il est donc légitime de se demander, tout comme Bergson, de quelle manière ces choix sont-ils déterminés, motivés ? La conscience permet aux individus de se rendre compte et d’apprécier le moment présent