INTRODUCTION : Kant nous propose dans ce court extrait sur l’autorité et la connaissance venant de la raison et celle venant de l’expérience. Devons-nous toujours bâtir notre connaissance sur l’autorité d’autrui ? Telle est la question à laquelle répond Kant dans ce texte. En effet, la réponse se discute, selon le texte, il existe deux sortes de connaissances celles issues de l’expérience personnelle et celles issues de la raison, de la réflexion. Mais devons-nous choisir face à l’autorité d’autrui ? A l’époque de Kant cette question posait déjà problème et est toujours d’actualité à notre époque. Selon l’auteur, il n’y a aucun préjugé quand nous créons notre propre connaissance sur l’autorité d’autrui car elle n’est pas issue de notre propre expérience l.4-5 « il faut bien que l’autorité de la personne soit le fondement de nos jugements ». Pour justifier sa thèse, Kant va exprimer son opinion puis va exposer, tout en soutenant ce qu’il croit juste, les connaissances rationnelles aux vérités rationnelles, enfin il s’exprime sur l’importance des hommes ayant de l’autorité.
I. La connaissance bâtie sur l’autorité d’autrui
1) Le témoignage
Pour commencer notre étude, Kant exprime son opinion sur la connaissance et la raison en annonçant que la connaissance est bâtit sur l’autorité d’autrui car « nous nous rendons ainsi coupable d’aucun préjugé ». En premier lieu, selon lui, la connaissance peut provenir d’abord d’un témoignage. En effet, lorsque la connaissance provient d’un témoignage, nous ne pouvons pas faire appel à notre raison, car c’est ce qu’on nous raconte, on ne peut pas le prouver. De plus, quand on écoute un témoignage de quelqu’un et qu’on approuve ce qu’il dit, c’est qu’on pense que ce qu’il dit est vrai, qu’on lui fait confiance. Mais cependant, certains témoignages peuvent être pris pour vrai comme par exemple, les témoignages historiques, dont on ne peut pas contester puisqu’ils ont été vécus. Par exemple, durant la Première Guerre mondiale, qui