explication texte alain
La pensée nous fait nous tromper car avec elle-même elle a dû mal à être d’accord. La pensée et elle-même n’ont pas les mêmes pensées. Nous sommes perdues. Nous nous trompons par ses « perspectives » c’est à dire ses points de vues, ses approches particulières sur une idée, ses « bouillards » c’est à dire ses confusions et ses » chocs détournées ». Si nous nous trompons c’est parce que nous acceptons ses propositions et que nous donnons notre accord. Le « je » joue un rôle important dans ce texte. C’est le sujet. Notre sujet est celui qui a accès direct à ses propres pensées, il a conscience de ses pensées et les maitrise. Il a une intériorité. Il se caractérise par son autonomie c’est à dire qu’ il se donne à lui-même sa propre loi. Il est responsable et libre de ses actes. Il possède une connaissance pleine et entière de ses pensées auxquelles les autres n’ont pas accès. De plus Alain dit « que ce qui fait que le tyran est maitre de moi, c’est que je respecte au lieu d’examiner ». Il est maitre des actions et des pensées du « je ». Il a un pouvoir opprimant sur le « je ». Il est au dessus du « je ». Une personne de pouvoir doit être respecté même si il en abuse. Dire oui c’est être soumis. Le non est la revendication du doute et de la liberté, le cri d’un homme autonome maitre de son destin. Dire oui c’est être jeune, être lâche. Dire non c’est introduire une contradiction pour établir un raisonnement. Il respecte le « non » de la pensée au lieu de la contredire. Nous en arrivons alors à une considération qui donne la clé du raisonnement : « respecter au lieu d’examiner ». Ce qu’Alain qualifie de somnolence détruit toute vérité puisque nous ne savons plus ce qui constitue la vérité et ce qui est susceptible de l’être.
Après avoir parlé du combat que la pensée mène contre elle-même ainsi que la