Explication linéaire du poème de Rimbaud : « Aube »
Introduction
Arthur Rimbaud né en 1854 et mort en 1891 est un génie précoce de la littérature, ayant eu une enfance rebelle, il ce réfugie dans la poésie. Illumination est son dernier recueil écrit entre 1873 et 1875 ; mais il est publié plus tard, en 1886. Son recueil témoigne de ses recherches sur le langage. Notre poème « aube » fait partie de ce recueil et développe un motif traditionnel de la poésie : l’évocation de l’aube, du …afficher plus de contenu…

on peut noter l’action du poète avec les participes présents
« agitant les bras, courant comme un mendiant ». l’aube, quant à elle, est représentée sous les traits d’une déesse voilée, en mouvement perpétuel puisque sa fonction est de parcourir le monde tous les matins pour le réveiller. On notera les multiples notations géographies qui suggèrent un déplacement spatial, souvent dans les hauteurs « dans l’allée », « par la plaine », « à la grande ville », « les clochers et les dômes », « les quais de marbres. L’aube se diffuse partout, le décor prend vie et se réveille comme en témoigne l’évocation du coq, animal qui symbolise ce moment de la journée. Les …afficher plus de contenu…

Le laurier est une plante qui est souvent évoquée dans la mythologie. On peut surtout remarquer les deux verbes « je l’ai entourée », « j’ai senti » et le COD « son immense corps » qui peut suggérer une certaine sensualité et peut être une étrainte entre le poète et la déesse. La déesse est encore personnifiée sous les traits d’une déesse entouré de ses voiles « avec ses voiles amassés ». l’étreinte reste cependant furtive « un peu » et semble brève « l’aube et l’enfant tombèrent au bas du bois ». si l’aube et l’enfant sont réunis et sujets d’un même verbe, l’emploi du verbe
« tomber » et du passé simple suggèrent aussi cette brièveté. C’est peut être encore