expliquer l'origine de la variation de la couleur du pelage chez les lapins himalayens
Lévi-Strauss montre que les voyage est le moyen qui permet de s’enrichir par de nouvelles connaissances et apprendre à découvrir autrui.
« Pour l’ethnologue, le voyage n’est pas un but : c’est un moyen, un moyen indispensable, et ce qui compte, ce n’est pas du tout le côté touristique mais ce que nous rapportons de connaissances et d’informations »
Qu’apporte le voyage sur le monde et sur soi-même, qu’il soit vécu ou qu’on en lise le récit ?
Le voyage est un apprentissage, une expérience que l’on vie. Pour l’ethnologue, Cette ouverture vers l’autre permet d’observer, décrire et acquérir de nouvelles connaissances sur les populations objet de son étude. Souvent, le voyage suscite l’étonnement par la découverte des qualités humaines et morales des personnes dont on méconnaissait l’histoire, l’identité et la culture. C’est Christophe Colomb qui nous livre un exemple édifiant de la découverte du monde dont on ignorait même l’existence. Dans sa lettre à son protecteur Santangel en 1493, il se livre à une description des populations qu’il a rencontrées sur les iles du pacifique. Il apporte des éclairages sur leur mode de vie et leurs pratiques culturelles. Il les décrit alors comment des populations vivant simplement en parfaite harmonie avec leur environnement naturel se nourrissant des produits offerts par la nature.
Ces découvertes amènent à un changement dans la vision du monde et la façon de penser de tout chercheur ou l’individu tout simplement ; ce qui le pousse à une remise en cause de ses préjugés, et des idées préétablies. En cherchant à comprendre autrui, on est souvent amené à s’interroger sur soi-même. Ce double questionnement permet de mieux se connaitre et de se redécouvrir à nouveau. En s’ouvrant sur d’autres savoirs, on découvre parfois la simplicité que peuvent avoir les inconnus,