Expo Mode 19
La mode féminine au travers du XIXème siècle
a) Le vêtement féminin caractérise une classe sociale
Dans l’histoire de la mode, au début du XIXème siècle, les éléments nouveaux du costume sont fixés dans l’essentiel, ils se modifieront mais ne subiront plus les mêmes transformations que les périodes précédentes. Seuls les détails changeront à une cadence de plus en plus rapide : formes et garnitures des robes, des manches et des chapeaux.
La mode touche surtout la classe bourgeoise et la class moyenne ; cependant la classe ouvrière reste en retrait face à celle-ci.
Les femmes ne furent jamais si dévêtues qu’au début du XIXème siècle, les robes étaient aussi fluides et légères qu’un déshabillé, descendaient jusqu’aux chevilles mis s’ouvraient sur un très profond décolleté. Et l’on se prit de fureur pour les châles ; ceux-ci devinrent un élément essentiel de toute garde robe.
A partir de 1820 la jupe large et les manches bouffantes furent très à la mode.
Par la suite, à l’époque romantique (1830) la jupe se fit de plus en plus courte et large.
On peut aussi remarquer que les chapeau perdaient en hauteur et gagnaient en largeur.
Cette année-là le corset devint un accessoire indispensable pour les femmes.
De 1840 à 1870, à l’époque du nouveau rococo, la crinoline fit son apparition, celle-ci permettait de soutenir le volume des toilettes et de gonfler la jupe, les robes pouvaient alors atteindre jusqu’à 14 mètres de tour. Monsieur Frick est l’inventeur de la crinoline.
La crinoline est formée de cercles métalliques appelés la cage qui permettaient de soutenir les robes et leur donner du volume.
La deuxième partie du siècle est marquée en Europe par le triomphe de la bourgeoisie. Sous Napoléon III, une foule de nouveaux riches, banquiers, industriels étalent avec ostentation leur fortune et leur réussite sociale.
En 1855, la crinoline reste à la mode, cependant la vogue de celle-ci dure environ une quinzaine d’années mais subit