1 : Les arguments avancés par les défenseurs de ce concept sont que d’une part il peut permettre la prévention & l’accès aux soins. De plus, on peut attendre grâce à cette idée la restriction du trafic de stupéfiants, et les toxicomanes pourront avoir accès aux soins plus facilement. De plus, cela peut éventuellement éviter la transmission du SIDA par injection, car ceux-ci seront plus encadrés et les mesures d’hygiènes seront peut être plus respectées.
En ce qui concerne les opposants, ils dénoncent l’illogisme des salles de shoot : en France, on interdit la drogue, et mettre des « salles » à disposition serait comme « briser le tabou de l’interdit ». Pour eux, on ne peut justifier juridiquement la mise en place de structures autorisant ces substances alors qu’à l’extérieur de celle-ci, ces mêmes substances sont illicites. Il y a clairement pour eux un manque de cohérence. De plus, pour Philippe Goujon, l’interdiction de consommation de drogue est un facteur de dissuasion, et avec une « autorisation » de ces salles de shoot, les jeunes risqueraient de se demander pourquoi eux, n’essaieraient-ils pas.

2 : L’analyse du docteur Laqueille est plus mitigée, car elle ne se contente pas de regarder le côté « légal » de la chose. Il pense aussi au côté maladif de ces toxicomanes, et tente de dégager le problème qui n’est d’après lui pas aussi simple. Si la consommation de drogue est interdite, ce n’est pas seulement parce que c’est « pénalement répréhensible ». C’est aussi pour leur santé, parce qu’ils se détruisent.

3 : « Comment justifier juridiquement la mise en place de structures autorisant de fait un produit, alors que partout ailleurs, cette même substance est illicite ? »

4 : Le principe de dépénalisation est l’action de faire disparaître le caractère pénal qui était attribué à une infraction. D’après moi, l’ouverture de salles de shoot correspond à une dépénalisation parce qu’en effet, elles autorisent la consommation de drogue (cependant, il ne