Expos 25
Exposé 25 Février 2015
Bibliographie : Lettre à Ménécée, Épicure. Édition GF Flammarion, 2009 et cours de
Terminale L sur le désir (2012).
Épicure, philosophe grec matérialiste (pour lui tout est matière, influencé par
Démocrite, et sa vision atomiste), né et mort en 341 / 370 av. J.C. Fondateur de l'école philosophique du Jardin à Athènes en 306 av. J.C. La lettre à Ménécée : fragments de sa pensée avec la lettre à Hérodote et la lettre à Pythoclés. Dans cet extrait, Épicure fait le résumé de ce que l'on appelle le « quadruple-remède » (autant dire les principes fondamentaux de sa philosophie). Il ne faut pas craindre les dieux parce qu'ils ne s'occupent pas de nous, la mort ne nous concerne pas, et enfin aucune douleur n'est insupportable. Il enchaîne avec les conditions de possibilités nécessaires pour atteindre le bonheur. Pour cela, il se fonde sur une notion controversée : le plaisir ou plutôt les plaisirs. Nous pouvons alors-nous demander en quoi l'épicurisme est-il une philosophie pratique ?
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Distinction des plaisirs
Point de départ + fin de la vie bienheureuse
Le rôle de la raison
La modération
Défense de la doctrine épicurienne
La prudence comme vertu la plus haute
(1 et 2) Épicure prône ainsi une distinction entre les divers désirs de l'Homme.
Certains sont « naturels », d'autres sont « vides ». Il ne s'attarde pas sur les désirs vides, on peut donc penser que sont ceux qui sont mauvais pour nous, qui nous feront souffrir (la recherche de l'immortalité par exemple). Parmi ceux qui sont naturels, il y a ceux qui sont « naturels » on peut tout aussi bien comprendre par-là, ceux qui concernent la survie comme boire, manger et dormir : les besoins donc. Puis ceux qui sont « nécessaires » : certains conduisent au bonheur, d'autres ont pour fonction de libérer le corps des tourments (qu'on appelle aussi « Ataraxie »), et enfin d'autres pour la vie elle-même.
Or pour Épicure la fin de la vie heureuse est à la fois