Introduction
La liberté d’expression est un sujet qui concerne le monde entier, à toutes les échelles de la société. Les Droits de l’Homme sont aussi importants pour les musiciens qu’ils le sont pour tout autre individu. La musique offre aux êtres humains un nombre illimité de possibilités pour s’exprimer. Les paroles peuvent tout aussi bien offrir des messages d’amour, de haine, de peur, de révolte, ainsi que des messages de nature politique. Une mélodie à elle seule peut communiquer la joie, l’espoir, la souffrance, un événement dramatique. Il y a néanmoins des limites à ces libertés et nous allons vous prouver cela dans l’encadrement de deux procès.

Plan
1) PROBLEMATIQUES
2) NTM
3) Orelsan
4) CONCLUSION

PROBLEMATIQUES
Certaines personnes pensent que la musique ne devrais pas être limitée ou interdite or une question se pose : est-ce-que la liberté d'expression des uns dans les chansons commencent là où s'arrête celle des autres ? Si par ses paroles, une chanson blesse ou vient à manquer de respect à une communauté quelle qu'elle soit, alors doit-elle vraiment être diffusée publiquement ?
L’affaire NTM
La fin de l’année 1996 restera sans doute gravée à jamais dans le mouvement Hip-Hop français après l'affaire NTM. En effet, un juge avait dénoncé les paroles de la chanson "Police" du Suprême NTM comme une sorte d'outrage à magistrat et qui, 3 ans après la sortie de l'album, condamne le groupe à de la prison ferme. Joey Starr et Kool Shen , les membres du groupe avaient donc été condamnés à 6 mois de prison avec sursis dont 3 mois fermes, et 6 mois d'interdiction de chanter pour avoir porté atteinte verbalement à la police française. Dans leur chanson, NTM s’attaque au FN et aux institutions françaises, dont la police. Il est effectivement dit dans leur chanson « Police machine matrice d’écervelés mandatée par la justice, sur laquelle je pisse » et pour finir avec « Nique la police ! ».
Orelsan
Poursuivi par plusieurs associations féministes pour avoir huit