Introduction

Au cours de cet exposé, en m’appuyant sur ma pratique personnelle, je vais m’attacher à montrer en quoi l’activité de course de durée peut contribuer au développement des ressources motrices, cognitives, sociales et affectives.
Je mettrai l’accent sur la différenciation dans mes différentes propositions didactiques. En première partie je traiterai de l’impact de la course de durée sur les ressources motrices, à la fois au niveau des ressources mécaniques mais aussi au niveau des ressources énergétiques. Dans un second temps j’aborderai l’impact de cette pratique sur les ressources cognitives au travers de la nécessité de prise d’information, de décision et de gestion de la course.
Enfin, je montrerai le développement des ressources sociales et affectives que favorise la pratique de cette activité. Nous pourrions dire de la course en durée qu’elle consiste à réguler un effort dans le temps afin d’accomplir la meilleure performance possible, soit parcourir la plus grande distance en un temps donné.
« Le principe opérationnel de la course de durée peut alors être défini comme la capacité à gérer un effort dans le temps à un niveau soutenu par rapport à ses propres ressources. » Cazenave-Bessy, Une démarche d’enseignement de la course en durée. Dossier EPS n°11. Cette activité s’inscrit parfaitement dans les programmes de l’école du cycle 1 au cycle 3 en contribuant au développement des différentes ressources motrices, cognitives, sociales et affectives, en favorisant “une éducation à la santé (…), à la sécurité (…), à la responsabilité et à l’autonomie” comme le soulignent les programmes.
La course longue s’inscrit dans les activités d’athlétisme et correspond au “courir vite et courir longtemps”.

Première partie: Les ressources motrices

La pratique de la course en durée participe au développement des ressources motrices, on entend par là tout se qui relève du “mécanique” et de “l’énergétique” dans la course: